Aryballe Technologies élargit son champ d’action
La levée de fonds de 6,2 M€, bouclée au printemps, permettra à Aryballe Technologies de consolider ses développements technologiques. Et de viser dans l’avenir les marchés prometteurs de l’électroménager, l’automobile, l’agroalimentaire, et ceux des arômes et fragrances.
Ce tour de table orchestré par Sam Guilaumé, directeur général d’Aryballe, a d’abord été réalisé auprès de ses investisseurs historiques Asahi Kasei, Innovacom et une family office, complété par IFF, n° 2 mondial des arômes et fragrances, et le groupe coréen Hyundai. “Notre objectif est désormais de passer, en collaboration avec le CEA-Leti, à une seconde génération de capteurs de gaz MEMS basés sur substrats, silicium, qui nous ouvre de manière plus crédible les marchés grand public de l’électroménager et de l’automobile en démocratisant l’olfaction digitale”, témoigne Tristan Rousselle, directeur général délégué de la société. Des industriels ont en effet montré un fort intérêt pour ces capteurs d’odeurs lors du dernier CES à Las Vegas. Ils ont la capacité, par exemple, d’arrêter automatiquement un four électroménager ou d’identifier les odeurs intérieures des voitures à des fins de confort et de sécurité.
Les immenses potentiels de la signature olfactive
Travaillant sur des futurs cas d’usage comme celui des voitures partagées, Aryballe a créé le Digital Olfaction Automative Consortium afin d’envisager l’avenir avec des constructeurs et équipementiers automobiles. L’entreprise en croissance examine d’autres applications potentielles, telles la détection d’odeurs de bactéries pathogènes dans les réfrigérateurs, tout en continuant à commercialiser son nez électronique NeOsePro pour le contrôle qualité dans les domaines de l’agroalimentaire et des arômes et fragrances.
A. Zylberberg
Infos clés
- Création/développement de bio-senseurs olfactifs
- Grenoble
- 25 personnes
- CA 2018 : 800 k€
A savoir
- Cet été, nous avons emménagé dans un bâtiment totalement remodelé avec salles blanches dans le quartier Bouchayer-Viallet, en compagnie des start-up Enerbee et BGene.
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