CoopVenture, nouveau fonds éthique
Favoriser l’amorçage, l’accompagnement de start-up du numérique, contre un engagement à se développer durablement sur leur territoire, voici la philosophie du fonds Coopventure. Il est né d’une volonté tripartite entre French Tech in the Alps, le mouvement des Scop en France, et la Scop Alma, dirigée par Laurence Ruffin. Cette dernière a d’ailleurs été nommée à la présidence du fonds. Daniel Pilaud, ancien président de French Tech in the Alps, était aussi à la manœuvre. « Il s’agit d’éviter la fuite des cerveaux et de valeur ajoutée des start-up en apportant des fonds d’amorçage, et de permettre à des sociétés de rester sur leur territoire à moyen terme », précise Olivier Althuser, responsable de CoopVenture. Le fonds est doté de 4,5 M€. Il a été abondé de 600 k€ par Grenoble-Alpes Métropole, et 300 k€ par la communauté de communes du Grésivaudan. « Notre objectif est de soutenir une quinzaine de projets par an situés dans la région, dont, forcément, certains issus du territoire. L’idéal serait qu’une moitié se construisent en Scop, car ce statut correspond à un modèle d’avenir. » CoopVenture a déjà reçu 55 dossiers à instruire.
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