Stiplastics dessine son avenir à Saint-Marcellin

« Le site de Beauvoir-en-Royans était devenu trop petit pour faire face à l’accroissement de notre activité », précise d’emblée Jérôme Empereur, PDG de Stiplastics. Ce bâtiment vient donc compléter le site historique qui sera désormais entièrement dédié à l’injection plastique. « A terme, notre ambition est de regrouper l’ensemble des activités sur Saint-Marcellin. D’ici 2019 au plus tard, nous disposerons de 7 500 m2 de locaux sur ce nouveau site. » Actuellement, le bâtiment, d’une superficie totale de 2300 m2, se compose d’une zone de production dédiée à l’activité assemblage et conditionnement et d’une zone de stockage. Cette première tranche a nécessité un investissement de 2,15 M€.

Depuis 30 ans, Stiplastics connaît une croissance régulière avec un chiffre d’affaires 2014 de 18,3 M€ et un prévisionnel à l’horizon 2018 situé entre 23 et 25 M€. Chaque année, elle investit 10% de son chiffre d’affaires dans l’outil de production. Avec comme secteur phare la santé, la PMI se positionne sur quatre activités principales : le dosage et l’emballage ; les piluliers et les solutions de transport d’échantillons biologiques ; les dispositifs médicaux et les mouche-bébé ; l’offre clé en main de produits à partir de l’identification d’un besoin ou concept. Depuis dix ans, elle a produit un milliard d’embouts nasals pour les mouche-bébé, l’un de ses plus gros marchés. 

Des projets d’avenir

L’innovation est au cœur de la stratégie de la PME industrielle qui dépose en moyenne un brevet par an. Elle collabore, par ailleurs, avec des start-up sur des projets du pôle Minalogic.

Leader français sur le marché des piluliers, Stiplastics s’apprête à commercialiser l’an prochain un pilulier connecté. Elle va investir également dans une machine pour le marquage numérique des cuillères doseuses pédiatriques. Et les projets ne se limitent pas à Saint-Marcellin. L’espace libéré à Beauvoir-en-Royans par le transfert de certaines activités pharmaceutiques dans les nouveaux bâtiments permet au fabricant de dispositifs médicaux de créer un centre d’essais. Enfin, Jérôme Empereur prévoit d’étendre la salle blanche du site historique et de créer une salle blanche assemblage sur Saint-Marcellin. Ces investissements devraient conforter la position de Stiplastics en France mais aussi à l’international où elle réalise déjà 50% de son chiffre d’affaires.

F. Combier

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