Pack up, de l’emballage aux murs déco

Avec une croissance de 9 % par rapport à 2014, Pack Up se porte bien. En 2015-2016, l’industriel a investi 500 k€ dans l’acquisition de trois nouvelles machines. Objectif : réaliser des découpes de mousse à partir de programmes numériques, évitant des investissements en outillage. Avantage supplémentaire : la possibilité de produire d’autres typologies de formes et s’ouvrir pour de nouveaux marchés. “Nous faisons partie des rares industriels à posséder cette technologie, explique Patrick Martin, président de Pack Up. Aujourd’hui, nous travaillons entre autres pour l’emballage de pièces détachées pour l’industrie automobile, un marché que nous n’aurions pu atteindre avec nos anciens équipements.” D’ici la fin 2016, la PMI investira à nouveau 200 k€ dans une autre machine plus précise et plus rapide, capable de fendre d’autres types de mousse.

Concevoir ses propres produits

La diversification est l’un des axes de développement de Pack Up. En 2014, elle crée une gamme de jeux en mousse à destination des crèches, un produit qu’elle proposera, d’ici quelques mois, en direct aux collectivités et aux particuliers via un site d’e-commerce. Son dernier produit commercialisé d’ici la fin 2016 : des panneaux décoratifs en mousse jouant le rôle d’absorbeurs acoustiques. Une étude de marché réalisée par des étudiants de Grenoble École de Management a révélé de belles perspectives de développement. Patrick Martin vise le marché de la décoration et du confort : “Nous ciblons les bars-restaurants, les cantines, tous les lieux publics bruyants, mais aussi les bureaux. Nous avons, par exemple, conçu des cloisons pour les open space.” Côté design, ce nouveau produit est, de plus, totalement personnalisable.

Enfin, en début d’année, la PMI s’est implantée à Cergy, en région parisienne. “Nous souhaitions nous rapprocher de nos clients et réduire nos coûts de transport”, relate Patrick Martin. Ce site de 1 000 m2, qui emploie aujourd’hui deux salariés, couvre tout le nord de la France, de la Bretagne jusqu’à l’Est. D’ici deux ans, cinq personnes pourraient y travailler.

F. Combier