Bourse : premiers pas réussis pour Waga Energy
L'introduction en Bourse de Waga Energy, en octobre dernier, marque une nouvelle étape pour l'entreprise meylanaise qui entend œuvrer pour l’accélération de la transition énergétique.
L’augmentation de capital s’établit à environ 124 M€. Les fondateurs conservent 30,6 % du capital. L’offre a, par ailleurs, bénéficié du soutien d’investisseurs clés, tels que Viva Energy, Vitol, CMA CGM, Hermitage Gestion Privée et Svenska Handelsbanken. Fin novembre, la capitalisation boursière de Waga Energy s’élevait à plus de 500 M€… “Notre modèle est fortement capitalistique, affirme Mathieu Lefebvre, cofondateur et PDG de Waga Energy. Pour chaque nouveau projet, nous avons besoin de millions d'euros. Or, les ressources financières ne doivent pas être un frein. C’est pourquoi une introduction en Bourse nous paraissait la meilleure option. Notre volonté est d'avoir un impact réel sur le climat. Nous voulons rendre le biométhane compétitif, afin de favoriser son adoption par le plus grand nombre et de réduire la part des énergies fossiles.” Grâce à sa technologie unique, Waga Energy assure la valorisation du gaz de sites de stockage des déchets sous forme de biométhane.
Fruit de 10 années de développement au sein du groupe Air Liquide et de Waga Energy, la technologie Wagabox n’a pas d’équivalent dans le monde. Aujourd’hui, la start-up née en 2015 exploite dix unités d’épuration en France. Et elle entend déployer ses Wagabox partout dans le monde. L’objectif : atteindre 100 unités d’ici fin 2026. Dix nouveaux projets sont en cours pour 2022, dont un en Espagne et un autre au Canada. L’introduction en Bourse va permettre à la jeune société d’accélérer son développement. « La Bourse nous apporte un rayonnement, rassure les clients. C’est un formidable outil pour montrer le potentiel du gaz renouvelable dans la transition énergétique », assure le dirigeant. Les fonds levés dans le cadre de cette introduction boursière seront utilisés, d’une part, pour recruter des business developpers, et d’autre part pour financer les futures usines. La start-up, qui emploie 80 salariés pour un chiffre d’affaires de 9,8 M€, en 2020, entend déployer ses unités en priorité en Europe et en Amérique du Nord.
F. Combier
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