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Economie verte / Smart city - Accueil — Le 11 mars 2019

Grenoble, toujours un temps d’avance

De l’hydroélectricité aux premiers écoquartiers, du retour du tramway à la mise en place d’actions de démocratie participative, Grenoble a, de tout temps, fait preuve d’un esprit d’anticipation, dans tous les domaines. Démonstration.

© S. Frappat - Ville de Grenoble

“Ni le dérèglement climatique ni l’effritement du lien social ne sont une fatalité, rappelle le maire de Grenoble. Nous devons inventer une nouvelle façon de vivre la ville !” Une vision inscrite dans l’ADN de la ville puisque, depuis toujours, Grenoble a su faire preuve d’esprit d’innovation. Berceau de l’hydroélectricité avec Aristide Bergès, au XIXe siècle, la région grenobloise a longtemps puisé son dynamisme dans cette technologie et les atouts naturels offerts par un territoire environné de montagnes. Autour du potentiel hydraulique de la région sont nés de grands acteurs industriels, dont Schneider Electric, spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, ou Artelia (ex-Sogreah), leader européen en ingénierie de l’eau, du bâtiment et de l’industrie.

Une ville en transition économique et sociale

Ces entrepreneurs, précurseurs dans l’utilisation des ressources énergétiques naturelles, créent des services de recherche et d’enseignement, qui donneront naissance notamment à l’ancêtre de l’actuelle école d’ingénieurs Grenoble INP. Une coopération étroite s’installe entre les mondes de l’Université, de la recherche et de l’industrie, avec le soutien des collectivités locales, posant les bases du modèle de développement économique du territoire.

D’autres acteurs historiques de l’énergie, GEG, la Compagnie de chauffage, ont très tôt intégré les enjeux énergétiques, tout en fournissant les ressources indispensables à la mutation et au développement de la ville. Après l’essor industriel de l’après-guerre, l’esprit d’initiative et d’expérimentation des Grenoblois en matière de transition énergétique, mais aussi sociale, s’est exprimé avec constance : aménagement du Grenoble olympique dans les années soixante, piétonnisation du centre-ville, retour du tram… Et plus récemment remunicipalisation de l’eau, naissance du premier écoquartier (ZAC de Bonne en 2009) ou encore lancement, fin 2017, de la monnaie locale et citoyenne, le cairn.

Un cadre de vie à préserver

Située au pied des massifs alpins, la cité bénéficie d’un cadre de vie exceptionnel. Au baromètre des villes où il fait bon vivre, étudier et travailler, Grenoble truste régulièrement les premières places*. Mais garder cette attractivité et cette qualité de vie implique de faire des choix. Vivre mieux, consommer mieux tout en développant l’activité économique est le pari des villes en transition. Une voie sur laquelle Grenoble affiche déjà de belles avancées. Deuxième ville de France pour les trajets domicile-travail à vélo, la municipalité mise depuis longtemps sur le développement des modes de transports doux.

Faire cohabiter transports en commun, vélos, piétons

La remise en circulation du tram en 1987, suivie d’une deuxième ligne en 1990, témoignait déjà d’une volonté de favoriser les réseaux de transports en commun. Aujourd’hui, l’agglomération bénéficie d’un maillage de cinq lignes de tramway empruntées chaque jour par des dizaines de milliers d’usagers. En parallèle, la piétonnisation du centre-ville, dès les années 1970, marquait une évolution dans l’appropriation de l’espace public par les habitants.

Aujourd’hui, la Ville va encore plus loin. Le projet urbain “Cœur de ville cœur de Métropole”, porté par Grenoble-Alpes Métropole, a pour objectif d’étendre la piétonnisation du centre- ville pour le rendre plus attractif et modérer l’usage de la voiture. Depuis deux ans, les chantiers se succèdent pour répondre à ces objectifs : travaux de réaménagement et de piétonnisation totale de la place Grenette (inaugurée le 1er septembre dernier), végétalisation et embellissement de la place Victor- Hugo, extension du centre-ville vers le quartier Saint-Laurent, réaménagement des boulevards Rey, Agutte-Sembat et Lyautey réservant une artère pour les bus et les vélos. Le projet Chronovélo poursuit sa route, transformant la physionomie des rues avec des pistes cyclables le long des cours Lafontaine, Berriat, rue général Mangin… Enfin, pour faciliter les liaisons entre les différents modes de transport, la gare de Grenoble a également été repensée depuis 2014. Elle est devenue un “pôle d’échanges multimodal”, consacré par le prix de l’Intermodalité 2017 que lui a décerné le magazine Ville, Rail & Transports.

Une politique environnementale active

Saluant sa politique générale en matière d’énergie et de climat, l’Ademe a remis, en 2016, le label Cit’ergie à la Ville de Grenoble. Elle a souligné notamment les initiatives menées au niveau des écoles avec le projet “Solaire d’ici” (toitures photovoltaïques), la politique de déplacement, le programme de rénovation énergétique des bâtiments et les projets de construction de bâtiments à basse consommation énergétique, le développement des transports en commun, l’utilisation de véhicules moins polluants par le personnel communal…

Grenoble, en avance sur la démocratie participative

Mais l’esprit d’anticipation ne se résume pas à l’aménagement urbain et aux enjeux environnementaux… Il s’exprime aussi en matière sociale. Grenoble prend ainsi un temps d’avance dans le champ de la démocratie participative. Parmi les réalisations, le budget participatif, lancé en 2015, permet aux habitants d’utiliser directement une partie des fonds d’investissement de la Ville en proposant et votant pour des projets d’intérêt général. Une trentaine d’initiatives ont été retenues depuis : nouvelle aire de jeu square Saint-Bruno, site d’escalade sur les berges de l’Isère, théâtre de plein air parc Bachelard, jardins partagés, nichoirs, boîtes à livres… les réalisations sont variées, portant sur les loisirs, la solidarité, la nature en ville, la culture. Il s’agit de mieux vivre la ville, avec et pour les Grenoblois.

*Parmi les dernières enquêtes sur le sujet, le baromètre de l’attractivité des 20 plus grandes villes françaises, initié par MeilleursTaux.com et Jobijoba, et paru en novembre 2018, place Grenoble en première position.

Transition énergétique : l’innovation en marche !

Des grands acteurs historiques aux PME et start-up, la filière énergie se montre particulièrement dynamique à Grenoble. L’innovation fuse de toute part pour répondre à l’urgence des enjeux climatiques. Une grande partie des solutions du futur se construit ici. Immersion dans ce monde en ébullition.

Production et distribution d’électricité, smarts grids, optimisation et stockage de l’énergie, nouvelles mobilités, énergies renouvelables… la filière grenobloise couvre tous les domaines.

Les smarts grids ou l’intelligence énergétique

À Grenoble, le déploiement des smarts grids, ces réseaux intelligents d’électricité combinant infrastructures et intelligence embarquée, bénéficie d’un écosystème favorable. Le territoire métropolitain s’affirme en effet comme un terrain privilégié d’expérimentation. Spécialiste mondial de la gestion de l’énergie, Schneider Electric marque de son empreinte le territoire grenoblois. Inauguré en 2017, Technopole, implanté sur la Presqu’île, se veut une vitrine mondiale des savoir-faire du groupe en matière de performance énergétique. Il a été conçu afin d’optimiser la consommation énergétique du site. S’appuyant sur l’expérience de ce grand industriel, la CCI de Grenoble a imaginé un microgrid pour son site de l’Institut des métiers et techniques. Inauguré au printemps, il s’agit du premier microgrid européen alliant pédagogie et nouvelles technologies de l’énergie.

Distributeur de l’électricité à Grenoble, GEG, en partenariat avec Atos Worldgrid, a développé de son côté une démarche expérimentale unique en France de gestion intelligente et collaborative des données énergétiques : Métro Énergie. L’objectif est de collecter et traiter les données afin de pouvoir suivre ses consommations d’énergie, obtenir des informations pour consommer de façon plus rationnelle et réaliser des économies. Autre acteur majeur dans la production et la distribution d’énergie sur Grenoble : Siemens. Positionnée dans les domaines de l’électrification, de l’automatisation et de la digitalisation, l’entreprise compte parmi les principaux fournisseurs de technologies à haute efficacité énergétique. La division Energy Management de Grenoble met au point des solutions intelligentes par la gestion des datas et intensifie ses développements dans le domaine du digital grid. Par ailleurs, c’est à Grenoble que le groupe a installé son centre mondial de fabrication de sous-stations mobiles. L’idée est de parer aux coupures de courant et de faciliter l’accès à l’électricité des sites isolés, partout dans le monde.

Une énergie toujours plus verte

S’appuyant sur toutes les filières (hydroélectrique, éolienne, photovoltaïque, biogaz), GEG ambitionne de couvrir dès 2022 l’équivalent des besoins des Grenoblois en électricité verte. Du côté de la production de gaz, l’entreprise a mis en service, en 2016, en partenariat avec Suez, une unité de valorisation de biogaz issu des boues de la station d’épuration de l’agglomération Aquapole. GEG exploite également 11 centrales hydroélectriques et une dizaine de centrales photovoltaïques.

En matière d’énergies renouvelables, les start-up locales tirent leur épingle du jeu. Fondée à Meylan en 2015, Waga Energy a développé au sein d’Air Liquide, à Sassenage, une technologie permettant de transformer le biogaz impur des déchets ménagers en biométhane capable d’alimenter le réseau de gaz naturel. Le déploiement de ses Wagabox est actuellement en cours en France. Elle a réalisé, fin 2018, une première installation avec Veolia, leader mondial du traitement et de la valorisation des déchets, sur la commune de Saint-Palais (Cher). Cette Wagabox alimente 3 000 foyers en énergie et évite l’émission de 4 000 tonnes de CO2 par an. De son côté, Hydroquest conçoit et fabrique des hydroliennes fluviales et marines. Fin 2018, elle a mis en service la première ferme d’hydroliennes au monde, sur le Rhône. Cet équipement fluvial est capable de produire 320 kilowatts-heure d’électricité, soit la consommation de 500 foyers par an. Toujours dans le domaine hydraulique, la start-up grenobloise Save Innovations a mis au point une solution innovante de production d’électricité utilisant les vitesses faibles des fluides hydrauliques. Bladetips mise, elle, sur le vent avec ses éoliennes offshore (voir encadré). Quant à Stimergy, elle récupère la chaleur émise par les serveurs informatiques pour chauffer des bâtiments. Ses chaudières numériques équipent aujourd’hui une vingtaine de sites en France.

Le stockage de l’énergie, un enjeu essentiel

Mais l’innovation ne se limite pas à la production d’énergies propres. L’un des grands enjeux de demain réside dans le stockage de l’énergie. La start-up grenobloise Sylfen a ainsi mis au point une solution permettant de stocker et réinjecter l’électricité en fonction des besoins, à partir de la production d’hydrogène. L’an dernier, elle a testé avec succès son premier démonstrateur fonctionnel de stockage et de cogénération. La technologie de Sylfen est issue de 10 ans de R&D au sein du CEA-Liten. De son côté, Lancey Energy Storage, fondée en 2016, a imaginé un radiateur électrique intelligent dont la batterie se charge pendant les heures creuses du réseau et se décharge pour alimenter le radiateur en heures de pointe.

Inventer la voiture de demain

La recherche avance en outre à grands pas pour les véhicules propres. À Fontaine, la société Symbio conçoit des kits de piles à hydrogène pouvant être intégrés dans les véhicules électriques, une technologie issue, là encore, du CEA-Liten. En parallèle, Air Liquide, à Sassenage, multiplie l’implantation dans le monde de stations hydrogène. Quant à la start-up grenobloise Gulplug, qui a récemment bouclé une levée de fonds de 440 k€, elle développe des technologies innovantes de connexion aux réseaux d’alimentation électrique et Internet. Son dispositif Selfplug permet aux véhicules de se recharger très facilement grâce à une prise magnétique. Avec des acteurs aussi diversifiés et un écosystème propice à l’émergence de solutions, Grenoble affirme son positionnement de capitale de l’innovation énergétique.

Grenoble, une ville en transition

Nouvelles mobilités, énergies renouvelables, consommation responsable, agriculture urbaine, insertion sociale… Grenoble ne cesse de bouger pour bâtir pierre après pierre la ville de demain, adoptant un mode de vie respectueux de l’homme et de l’environnement. Une vision globale pour une ville durable.

La transition énergétique représente à la fois une exigence de durabilité et une opportunité pour le territoire, impactant nombre de secteurs : les transports, le bâtiment, l’énergie, la consommation et l’agriculture.

Déplacements : vivre la voiture autrement

Parmi les grands enjeux actuels, la mobilité durable et la question de la place de la voiture dans la société sont prégnantes. Loin de bannir totalement son utilisation, les territoires réfléchissent à de nouveaux modes de vie. C’est ainsi que les services d’autopartage répondent à la fois au besoin de déplacement des urbains tout en réduisant les flottes de véhicules. En juin dernier, Citiz lançait ainsi, à Grenoble, Yea !, un service d’autopartage en libre service intégral qui compte actuellement 330 utilisateurs réguliers. Les services de covoiturage se développent également. Lancé en 2018 par deux Grenoblois, Loïc Baesso et Christopher David Paulandré, Mountain GO est un service en ligne de covoiturage dédié aux amateurs de sports et sorties en montagne.

En ville, privilégier le vélo

L’enquête 2017-2018 de la Fédération française des usagers de la bicyclette a classé Grenoble première des villes de 100 000 à 200 000 habitants pour sa politique en faveur des deux-roues. L’objectif clairement affiché de la Métropole est de tripler le nombre de déplacements à vélo d’ici 2020. Pour cela, le réseau Chronovélo se déploie peu à peu avec la mise en place de voies réservées sur les grands axes. À l’horizon 2021, ce sont 40 kilomètres de voies qui seront proposées aux cyclistes sur le territoire métropolitain.

Certains ont d’ailleurs choisi ce mode de déplacement pour en faire la base de leur métier. Citons Bicyclo Presto (entretien et réparation de vélos), Vélocité Services (coursier), Tout en vélo ou Le Cycle urbain (services de livraison et transport). Le secteur économique tire pleinement parti de l’essor du marché du vélo à assistance électrique. La start-up grenobloise eBikeLabs imagine des solutions dédiées au vélo électrique connecté. EBike Lite, à Saint-Martin-d’Hères, a développé un kit électrique rapide à installer sur n’importe quel cycle.

Un aménagement urbain écoresponsable

Du côté des bâtiments et infrastructures, la Ville déploie tous les moyens pour la rénovation énergétique et la construction de nouveaux quartiers respectueux de l’environnement. Grenoble peut être fière d’avoir donné naissance, en 2009, à l’un des premiers écoquartiers de France, construit sur un ancien site militaire, la Caserne de Bonne, et qui concilie logements, commerces et espaces verts. Cet écoquartier se veut exemplaire en matière d’efficacité énergétique : conception bioclimatique, panneaux photovoltaïques, panneaux solaires thermiques, microcentrales de cogénération au gaz naturel pour les besoins électriques… À l’image de la ZAC de Bonne, d’autres écoquartiers sont en cours d’aménagement. C’est le cas de la ZAC Flaubert. Ce projet urbain s’appuie sur des constructions utilisant des écomatériaux, tels le bois et la terre, tout en répondant aux attentes des habitants en termes de confort, convivialité, accessibilité. La maison Terra Nostra, bâtiment expérimental en terre et bois, doit inspirer les futures constructions de l’écocité.

Le site Bouchayer-Viallet a lui aussi subi une transformation, en associant logements, commerces, bureaux, espaces verts… Le nouveau quartier répond pleinement aux enjeux environnementaux, avec des constructions suivant les niveaux de performance exigés par le label BBC. Il est intégré au projet de la Presqu’île, locomotive économique de la Métropole. Imaginé en six grands secteurs, Grenoble Presqu’île est le reflet de la ville de demain, offrant une mixité d’usages. Sur 265 hectares, le quartier rassemble ainsi le campus d’innovation Giant, des logements, commerces, bureaux, bâtiments universitaires et de recherche, espaces publics. Ce projet d’aménagement urbain d’envergure, véritable opportunité pour anticiper l’avenir, intègre pleinement les enjeux de la transition énergétique : bâtiments basse consommation, centrale biomasse (chaudière au bois), centrale solaire, réseau de géothermie…

Toujours plus d’énergies renouvelables

La Ville agit et expérimente au quotidien pour produire une énergie plus propre, conformément au Plan Air Énergie Climat. Dans ce cadre, elle participe au projet Solaire d’ici porté par la société Energ’Y citoyennes. L’idée est d’installer des panneaux photovoltaïques sur les toitures des établissements publics pour produire de l’électricité. Plusieurs écoles à Grenoble (Clemenceau, Malherbe, Jean-Racine, Menon), mais également à Saint-Égrève ou Eybens, en sont déjà équipées. D’autres projets sont à l’étude. Autre exemple en matière d’énergies renouvelables : la Compagnie de chauffage valorise les déchets ménagers de l’usine d’incinération Athanor pour alimenter en chaleur et eau chaude près de 100 000 équivalents-logements sur le territoire grenoblois. La Métropole a d’ailleurs reçu, début décembre, le label Écoréseau de chaleur, décerné par l’Ademe et l’association Amorce, aux collectivités dont les réseaux de chaleur sont les plus exemplaires selon des critères environnementaux, économiques et sociaux. Le territoire est plus que jamais en ordre de marche pour répondre aux objectifs qu’il s’est fixés pour 2030.

Cap sur 2030

Car l’ambition de la Ville et de la Métropole est de réduire de 22 % la consommation énergétique du territoire à l’horizon 2030, et de 30 % la consommation d’énergies fossiles, tout en augmentant de 35 % la production d’énergies renouvelables et de récupération ! Parmi les champs d’action : les transports. De nouvelles lignes de tram viendront ainsi compléter le réseau existant. D’ici 2025, les bus au diesel seront supprimés. Parmi les autres secteurs en transition : l’alimentation. Des efforts sont menés pour lutter contre le gaspillage alimentaire et pour proposer des repas bio et d’origine locale dans les cantines scolaires. En parallèle, l’agriculture urbaine se développe. Des projets collectifs voient le jour, tels les jardins partagés ou les vergers communs.

À Grenoble, la transition se vit dans toutes ses dimensions !

Dates clés

  • 1970-1975 : piétonnisation de la place Grenette, Grand-Rue, rue de Bonne, rue Jean-Jacques-Rousseau, rue des Clercs, rue Lafayette
  • 1974 : lancement des études pour le retour du tramway
  • 2000 : municipalisation de l’eau de Grenoble
  • 2005 : Grenoble, première ville à adopter un Plan Climat
  • 2009 : la caserne de Bonne devient le premier écoquartier de France
  • 2013 : le quartier Bouchayer-Viallet est classé écoquartier
  • 2014 : le quartier Blanche-Monnier est classé écoquartier
  • 2019 : ouverture de la première ferme urbaine
  • 2022 : GEG couvre les besoins des ménages grenoblois en électricité 100 % verte, inauguration des 40 km de piste cyclable “Chronovélo”, ouverture du Métrocâble Saint-Martin-le-Vinoux-Grenoble-Sassenage
  • 2028 : la Presqu’Île de Grenoble devient une écocité
  • 2030 : plus aucun véhicule Diesel

A savoir

  • L’histoire de Grenoble est marquée par son esprit d’innovation 
  • Les chantiers se multiplient pour doper l’attractivité du centre-ville
  • Savoir tirer parti de toutes les sources d’énergie
  • La mobilité, une question clé pour Grenoble
  • Tout mettre en oeuvre pour réduire la consommation d’énergie
- Nombre d’habitants à Grenoble : 165 000
- Budget de la Ville : 300 M€
- Capacité d’investissement : 44 M€
- Budget participatif depuis 2015 : 3,2 M€
- Nombre d’habitants sur le territoire métropolitain : 500 000

Filière technologies de l’énergie
- 13 000 entreprises
- 15 000 emplois

Principaux employeurs en local :
- Schneider Electric : 5 000
- GE Hydro France : 757
- Air Liquide
  Advanced Technologies : 631
- Siemens : 524
- GEG : 476
Sources : AEPI et CCI - Chiffres 2017

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