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Présences Grenoble
A table — Le 14 février 2019

Ciao a te : on dirait le Sud…

Une cuisine italienne de famille : la vraie

Calabrese : la famiglia… © E. Tolwinska

L’Italie à Grenoble, on connaît : il suffit de voir le nombre de restaurants et de pizzerias qui en défendent la carte culinaire. Pourtant, un Ciao a te, il n’y en a qu’un dans son genre. Sans doute parce que Michel Calabrese, qui l’a créé il y a 22 ans, a suivi, plus qu’un plan élaboré de développement marketing, son instinct et son goût. L’occasion s’est présentée de reprendre en plein cœur de la ville, dans la petite rue de la Paix, un emplacement qui a eu, avec la première Panse, son heure de gloire. Épaulé par sa mère, il a décidé illico d’établir une carte personnelle, non pour mettre en avant telle ou telle région transalpine, mais pour servir une cuisine de famille, sentant bon le Sud, à base de recettes qui s’y transmettent et qui font toute l’authenticité de la cuisine italienne. Et, à un ou deux ajustements près, cette carte, concoctée il y a 22 ans,est restée la même : antipasti variés, pastas, involtini, brasciole, fagottini e tutti quanti. La recette était bonne : le restaurant, aussitôt, a fait le plein, et cela continue (il est prudent de réserver !). La clientèle offre toujours une belle unanimité sociale, du chirurgien à l’ouvrier, de l’industriel à l’employé ou au commerçant. Ils savent goûter ici une cuisine qu’ils ne trouveront pas ailleurs.

Les plats sont à la mesure de l’attente : copieux, appétissants

Laquelle cuisine fleure bon l’esprit de famille : à preuve, si la mère de Michel s’est aujourd’hui retirée, la relève a été prise à ses côtés par Sylvie, sa femme, Rachel, sa fille, Sacha, son fils, et Gloria, sa cousine. Tous s’affairent dans le local qui s’est agrandi d’une seconde salle et auquel on accède toujours en entrant par la cuisine. Le décor donne le ton, qui aligne sur les murs les reproductions de chefs-d’oeuvre de Léonard ou de Michel-Ange, agrémentées d’une statue de la Vierge à l’enfant et de quelques crucifix, tandis que les personnages de la commedia dell’arte y ajoutent leur grain de fantaisie. Et les plats sont à la mesure de l’attente : copieux, appétissants. À l’image de ces pepperoni alla pugliese, où le rouge, le vert et le jaune des poivrons grillés font bon ménage avec l’argent des filets d’anchois. Pour suivre, les polpetinne offrent le moelleux parfumé de paupiettes de bœuf accompagnant les raviolis aux cèpes gratinés à la mozzarella, à la tomate et au basilic. Et pour finir, le soufflé glacé est parfumé, dans une parfaite alliance italo-dauphinoise, à la chartreuse. Un bardolino chiaretto de Vénétie offre la fraîcheur rosée idéale pour accompagner le tout. En partant, si l’on dit, comme le chantait Lucio Dalla, qui a inspiré le nom de l’enseigne, “Ciao a te”, c’est en se promettant bien de revenir.
J. Serroy

 

Ciao a te, à toutes les sauces

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