Short Édition accentue son ancrage aux États-Unis
Lancé depuis 2011 dans l’aventure de l’édition de littérature courte, Short Édition surfe sur la réussite de ses distributeurs d’histoires installés en France et aux États-Unis, où la société ambitionne de réaliser au moins la moitié de son activité.
Avec 85 bornes actuellement implantées outre-Atlantique sur un total de 300 dans le monde (200 en France, 25 dans des pays anglo-saxons), Short Edition peut se targuer de rencontrer un réel intérêt sur ce territoire où elle a créé une filiale en juin 2018. Ses ambitions ne s’arrêtent pas là puisque Christophe Sibieude, cofondateur de l’entreprise, part s’y installer début 2020 pour promouvoir depuis Philadelphie un modèle de smart city intégrant la littérature à son projet, et créer également une communauté d’auteurs. Comme en France, ils soumettront leurs mini nouvelles, poèmes ou BD courtes à la sélection des lecteurs de la communauté Short Édition avant qu’ils soient publiés sur son site ou accessibles gratuitement sur ses bornes.
Rendre la littérature accessible à tous
“Comptant déjà plusieurs clients américains de renom, universités, gestionnaires immobiliers, aéroports… dont beaucoup sont intéressés pour populariser la lecture, mais aussi l’écriture, nous pourrons consolider notre activité en nouant de nouveaux partenariats avec des fondations et associations d’auteurs”, divulgue Christophe Sibieude. En France où démarre la diffusion de sa première Nitro-Collection de petits livres aux titres énigmatiques, Short Edition poursuit par ailleurs sa vocation de propulseur de littérature courte dans le cadre de projets pédagogiques, afin de susciter l’intérêt et le plaisir de lire et d’écrire des publics scolaires.
A. Zylberberg
Infos clés
- Édition de littérature courte
- Grenoble, bureau à Paris et filiale aux US
- 22 salariés
- CA 2018 : 1,3 M€
- Prévisionnel 2019 : 1,7 à 1,8 M€
A savoir
- Nos premiers pas aux États-Unis ont commencé avec Francis Ford Coppola qui a placé nos bornes dans son restaurant de San Francisco, puis dans ses domaines viticoles, avant d’entrer en 2017 dans notre capital.
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