ISKN : le crowdfunding, essentiel pour tester le marché
“Nous n’aurions probablement pas lancé notre produit si la campagne sur Kickstarter n’avait pas fonctionné, estime Jean-Luc Vallejo, fondateur d’ISKN. Cela a été un facteur déclenchant.” Au moment du lancement de son opération de crowdfunding, en septembre 2013, la start-up grenobloise n’avait pas de produit vraiment abouti.
Fin 2014 pourtant, elle livrait les précommandes de la Slate, cette ardoise intelligente qui permet de numériser ses tracés. “Kickstarter nous a permis de tester le marché grandeur nature, de vérifier l’intérêt du public, explique Jean-Luc Vallejo. Cela rassure aussi les futurs investisseurs.
Aujourd’hui, pour une start-up, l’étape du crowdfunding devient presque incontournable. Elle est la preuve de l’existence d’un marché.” La commercialisation proprement dite a débuté en octobre dernier et les premiers retours sont conformes aux prévisions, avec la livraison de plus de 13 000 Slates. Pour Jean-Luc Vallejo, le succès d’une mise sur le marché tient d’abord au financement et à l’équipe. Prochaine étape pour ISKN (CA 2015 : entre 1 et 2 M€ ; 20 salariés) : une importante levée de fonds qu’elle prépare pour la fin de l’année.
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