G.E.M. passe le cap de l’industrie 4.0
Angélique et Jean-Pierre Jsan ont connu les hauts et les bas de l’industrie. Tous deux ont repris la société de décolletage et mécanique générale G.E.M. (Groupement des entreprises mécaniques), à Voiron, en 2008. Un mois après survenait la chute de Lehman Brothers, aux États-Unis… “En quelques semaines, le retournement du marché automobile suscitait la perte de 50 % du chiffre d’affaires. Nous avons dû ramener l’effectif de 35 à 26. Cela a été douloureux, mais formateur !”, retrace Angélique Jsan. Depuis, l’entreprise s’est pleinement redressée (CA 2017 : 5,5 M€ ; 45 salariés), grâce à un redéploiement commercial, une stratégie de qualité de service, une forte automatisation qui lui permet d’être compétitive sur les marchés automobiles (50 % de l’activité).
La visibilité apportée par ses clients l’a incitée, en 2017, à décider d’un vaste programme d’investissement, de 5 M€ sur deux ans. “Nous passons le cap de l’industrie 4.0, avec des pièces et des interventions tracées de A à Z, de l’autofacturation dès que les pièces sont scannées chez le client”, commente Jean-Pierre Jsan. Cette modernisation permet aussi d’intégrer davantage de femmes et de jeunes dans l’effectif. “Nous essayons à notre niveau de promouvoir l’industrie. Un pays développé en a besoin pour faire tourner l’ensemble de son économie !”
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