Le Medef Isère donne corps à la croissance durable
Au cours de la cérémonie des vœux, organisée le 31 janvier chez Rossignol, Pierre Streiff, président du Medef Isère, a partagé la raison d’être du mouvement : « agir ensemble pour une croissance durable ». Il a illustré comment cette devise s’incarne sur le territoire.
Plus de 350 participants étaient réunis dans les locaux de Rossignol, à Moirans, pour les vœux du Medef Isère. Parmi eux, une majorité de dirigeants d’entreprise adhérents au mouvement et de nombreux candidats aux élections municipales. Face à cette assemblée, Pierre Streiff a témoigné de l’engagement du Medef à agir « pour une croissance durable » ainsi que l’énonce sa raison d’être définie en 2019, comme les engagements des entreprises locales à faire vivre cet objectif. « Je crois sincèrement qu’être heureux dans l’entreprise n’est pas une utopie. Ce doit être une valeur et un objectif pour chaque dirigeant. L’entreprise est une aventure collective au service d’un projet, d’une idée, voire d’un idéal, incarné par un entrepreneur. Chacun à notre niveau nous pouvons nous fixer cet objectif : essayer d’apporter un peu de bonheur à nos proches, à nos collaborateurs et un peu de « mieux vivre » dans notre environnement », a-t-il déclaré.
Qu’il s’agisse de l’emploi, de la formation professionnelle, de l’insertion de tous les publics ou de la démocratie locale, les entreprises sont attentives, au-delà de leur dynamique de croissance, aux enjeux de société. Deux initiatives ont été particulièrement évoquées : en premier lieu, le club des entreprises inclusives de l’Isère, animé par Sophie Sidos, présidente de la fondation Louis Vicat, avec l’appui des services de l’État. Ce club décline la démarche « La France, une chance. Les entreprises s’engagent ! », initiée en juillet 2018 au niveau national ; et le lancement d’une première campagne de mécénat territoriale, à l’initiative du Medef Isère et de l’Udimec, au profit du fonds de dotation Clinatec. Celui-ci est spécialisé dans la recherche autour de maladies toujours incurables et très répandues, comme la maladie de Parkinson, d’Alzheimer, les cancers, l’épilepsie et les handicaps moteurs lourds. Les deux organisations souhaitent lever collectivement 200 k€ d’ici fin février, pour permettre à de nouveaux médecins du CHU de travailler à Clinatec.
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