Leader Croissance : Kayentis : une poussée de croissance durable
Les solutions logicielles de Kayentis ajoutent de la valeur à la qualité des données recueillies par les laboratoires pharmaceutiques auprès des patients lors des essais cliniques. L’entreprise meylanaise, qui se développe fortement grâce à sa stratégie d’innovation, a connu une croissance de près de 50 % l’an passé, marquée notamment par ses ambitions internationales.
À quoi attribuez-vous cette forte croissance de plus de 48 % en 2018 ?
Guillaume Juge : Elle résulte de la conjonction de plusieurs facteurs. D’abord, la digitalisation soutenue dans les métiers de la santé est très porteuse pour nous. Ensuite, le marché des essais cliniques est en très fort développement. Les laboratoires pharmaceutiques recherchent une diversité d’acteurs de capacité globale pour les accompagner et Kayentis fait partie de ceux-là. C’est enfin une stratégie menée à partir de 2013-2014 qui porte ses fruits : en choisissant de pénétrer ce marché, nous avons construit une gamme de solutions suffisamment matures quatre ans plus tard pour répondre parfaitement à toutes les demandes, celles des grands laboratoires comme celles des petits. La qualité de notre offre traduit nos efforts de R&D, à hauteur de 20 à 25 % du chiffre d’affaires chaque année.
Comment s’est déroulé l’exercice 2019 ?
Les mêmes raisons ont produit les mêmes effets, dans un contexte similaire. Cette dynamique a permis de concrétiser nos ambitions de proximité avec nos clients, en créant notre filiale à Boston, aux États-Unis, où le marché est extrêmement porteur. Comme au Japon, où nous sommes aussi en train de nous implanter. Le marché local y est intéressant. Le Japon devrait également permettre d’offrir un meilleur support à la dimension asiatique de nos projets. Kayentis réalise aujourd’hui près de 90 % de son chiffre d’affaires à l’export, avec des pays phares comme les États-Unis, l’Angleterre ou la Suisse. Cette dynamique internationale va s’amplifier. La seule limite à notre croissance, c’est nous-mêmes qui l’imposons : une croissance trop brutale risquerait d’impacter la qualité de notre service, et par voie de conséquence notre image.
Et Kayentis en 2022 ?
Notre ambition est de devenir le 3e acteur mondial à cet horizon grâce à la qualité de nos solutions et des services associés. Nous souhaitons avant tout axer notre croissance sur la proximité de service avec nos clients. Nous sommes en même temps très attachés à la qualité de vie au travail. Nous prônons la flexibilité et pensons sincèrement que le rythme de travail doit épouser le rythme de vie des collaborateurs plutôt que l’inverse. Nous nous sommes engagés dans une démarche RSE il y a deux ans ; nous compensons notamment notre bilan carbone en versant l’équivalent financier à des associations locales dont les valeurs font écho aux nôtres. Notre politique sociale attire les talents. Nous avons embauché 40 personnes l’an passé et autant cette année. Nous serons environ 200 en 2022.
R. Gonzalez
- Solutions logicielles pour la collecte des données auprès des patients lors d’essais cliniques
- Meylan
- 89 personnes en 2018
- CA 2018 : 9,2 M€ (+ 48,87 %)
- Bénéfice 2018 : 240 k€
Les 100 entreprises en plus forte croissance
Les deux classements retiennent 50 entreprises ayant réalisé la plus forte progression de chiffre d’affaires, parmi celles employant plus de 50 personnes, ou celles de moins de 50 salariés. Ces championnes de la croissance réalisent toutes un taux d’évolution supérieur à 14 % pour les plus de 50 salariés, et supérieur à 35 % pour les moins de 50 salariés. À noter les performances particulières de Surgivisio, qui reçoit cette année un trophée Santé, et d’Isorg qui se voit remettre le trophée Export. C’est ici la société Kayentis qui a été sélectionnée. Elle conjugue à la fois une croissance élevée de l’activité, un fort développement à l’international et une belle progression des effectifs. Elle se distingue en outre par des résultats positifs et des perspectives d’évolution tout aussi favorables. Avec, déjà, une capacité à affirmer un leadership international dans son activité (collecte de données patients lors d’essais cliniques). Parmi les entreprises de moins de 50 salariés, les sociétés de conseil, du logiciel ou les bureaux d’études performent particulièrement, aux côtés du négoce, des activités liées à la construction ou à l’immobilier.
Les entreprises sont classées selon la croissance de leur chiffre d’affaires entre 2017 et 2018. Celles dont le siège social se trouve en région grenobloise figurent en gras. |
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