Commerces à Grenoble
Le point de vue de Maurice Sandoz, consultant commerces au sein de l’agence Arthur Loyd.
“Le commerce grenoblois se partage en périphérie en quatre zones majeures : Comboire, très dynamique de par la diversité de son offre avec Leclerc comme locomotive, Cap des H à Saint-Égrève, surtout dédiée à l’ameublement, Saint-Martin-d’Hères autour de Castorama, et bien sûr Grand’Place. Les difficultés actuelles rencontrées dans une partie du centre-ville de Grenoble tiennent principalement aux évolutions du marché. Les loyers perçus par les bailleurs dans le passé ne sont plus adaptés à la conjoncture actuelle. L’offre croissante de locaux commerciaux en centre-ville se justifie par la difficulté des exploitants à rester rentables. Tout est une question de seuil de rentabilité, une donnée propre à chaque activité ou concept commercial. L’attractivité commerçante des secteurs dépend également de la présence d’enseignes générant du flux. Ainsi, King Jouet et U Utile ont dynamisé la zone Hoche. Certaines restructurations jouent aussi de manière positive : le quartier Bouchayer-Viallet suscite des demandes d’implantations commerciales. Le quartier de Bonne, qui propose un cadre agréable, une vraie mixité des usages et des facilités de stationnement, est en train de décoller : c’est un exemple qu’il faudrait songer à dupliquer. Enfin, la présence du tram offre des avantages en termes de flux, mais elle constitue souvent aussi une barrière physique au développement commercial.”
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