Biomax pour un CO2 minimum
Le chantier va bon train sur le site de la future chaudière au bois, Presqu’Île de Grenoble, près de l’A480. Sur une emprise de 1,3 hectare, Biomax remplacera dès 2020 l’actuelle chaudière au fioul lourd du CEA. Produite à partir d’un générateur de vapeur de 40 MW, la chaleur sera diffusée dans le réseau de chauffage urbain et utilisée pour produire de l’électricité via un groupe turbo-alternateur. Un projet de 60 M€ porté par Grenoble-Alpes Métropole, qui permettra d’alimenter 15 000 à 20 000 logements en chauffage urbain et 10 000 logements en électricité. Biomax utilisera 85 000 tonnes de bois local chaque année, dont 92 % de plaquettes forestières et 8 % de bois recyclé. La chaudière à bois hissera ainsi la part d’énergie renouvelable à 70 % dans le mix énergétique du réseau de chaleur métropolitain, le deuxième plus grand de France après Paris. Une réduction de 30 % du CO2 émis par ce réseau est également attendue.La construction de Biomax a par ailleurs entraîné la création d’une contre-allée de 1,8 km le long de l’A480 (coût : 5 M€).
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