Diabeloop lève 13,5 M€ pour lancer son pancréas artificiel
La start-up Diabeloop a bouclé cet automne un tour de table de 13,5 M€ afin d’accélérer le développement d’un pancréas artificiel. Date de commercialisation prévue : courant 2018.
“Avec la réussite de cette levée de fonds, Diabeloop dispose désormais de partenaires financiers de qualité qui permettent d’envisager avec la plus grande sérénité la mise sur le marché de notre pancréas artificiel, dès l’an prochain”, commente Marc Julien, co-directeur général. La jeune entreprise a levé 7,5 M€ auprès d’Air Liquide Venture Capital (Aliad), Supernova Invest, Sofimac Partenaires, Kréaxi, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes Capital et Savoie Capital, avec la participation du management de Diabeloop et du Centre d’études et de recherches pour l’intensification du traitement du diabète (CERITD). Diabeloop a également obtenu 6 M€ de financement complémentaire de Bpifrance, ainsi que du Crédit Agricole Sud Rhône Alpes et de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes.
Des étapes majeures à franchir
Le pancréas artificiel mis au point par la start-up, en partenariat avec le CEA-Leti, est destiné aux diabétiques de type 1. En fonction de l’indice glycémique mesuré en temps réel par un capteur placé sur l’abdomen, le système Diabeloop calcule automatiquement la dose exacte d’insuline délivrée par une pompe patch, évitant ainsi aux patients de s’en préoccuper. Aux études déjà menées confirmant l’efficacité de ce dispositif s’ajoute un essai clinique “croisé” en cours auprès de 60 patients dans 12 centres hospitaliers. La start-up, créée en 2015 par le CERITD et soutenue par la Fédération française des diabétiques, prévoit d’obtenir le marquage CE, de poursuivre des études cliniques complémentaires et de lancer sa commercialisation en 2018 auprès des médecins et des patients.
A. Zylberberg
Infos clés
- Fabrication de matériel médico-chirurgical
- Grenoble
- Président : Dr Guillaume Charpentier, créateur du CERITD
- Directeurs généraux : Erik Huneker et Marc Julien - 18 salariés
A savoir
- Localisé sur un téléphone dédié, notre système libère le patient diabétique : il lui évite de se piquer le doigt pour surveiller ses taux de glycémie et d’insuline à injecter.
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