Retour impérial pour le Château de Cornage
Construit peu avant la Révolution française sur l’actuelle route Napoléon, l’édifice connaît une renaissance en se tournant vers la clientèle affaires.
Le cornage ? Une monnaie très locale utilisée jadis pour payer l’octroi à l’entrée de Vizille. Le château du même nom s’était ensommeillé après des années plus ou moins fastes, jusqu’à ce que Dominique Dautun, gérant du restaurant du Téléférique à Grenoble, décide de lui insuffler une nouvelle vie. Il en a d’abord fait une table : trois salles de restauration entièrement redécorées avec une touche design et un brin de fantaisie dans les éclairages, tout en respectant le cachet d’origine. Aux fourneaux, le chef Pierre Magnian élabore une cuisine inventive au fil des saisons, qui exprime son raffinement dans un filet de bœuf au foie gras poêlé et des ris de veau aux noix et figues. “L’ambition de notre cuisine est d’être reconnue comme gastronomique sans le tarif généralement associé”, concède Anthony Girard, responsable du site. La vaste demeure s’anime de 16 chambres, également refaites, sur trois niveaux, dont certaines mansardées. La majorité d’entre elles donnent au sud, offrant une vue panoramique sur le parc en cours d’aménagement et, au loin, l’aigle de Napoléon, cette forêt en forme d’oiseau de proie qui plane sur les pentes du Grand-Serre. Disposant d’un chapiteau et d’une piscine, le château de Cornage accueille les entreprises pour leurs événements teambuilding à la journée comme pour des séminaires résidentiels.
R. Gonzalez
A savoir
- En projet, la construction de garages pour les clients véhiculés.
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