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Présences Grenoble
Tourisme d’affaires — Le 3 avril 2024

Aurore Belluard, déléguée générale du fonds Glénat pour le patrimoine et la création : le couvent Sainte-Cécile abrite une collection d’un millier d’œuvres

Glénat et son fonds pour le patrimoine et la création représentent un exemple des liens que peuvent tisser économie et culture. Ils contribuent surtout à un rayonnement culturel qui s’exerce bien au-delà de Grenoble.

© J.-M. Blache

Quelle est la genèse du Fonds Glénat ?

Aussitôt arrivés au couvent Sainte-Cécile, en septembre 2009, nous avons commencé à organiser des manifestations culturelles. Mais nous avons rencontré une difficulté de taille au moment de la préparation de l’exposition Fantin-Latour (un peintre né à Grenoble), pour laquelle nous sollicitions des prêts à des musées. Ils ne comprenaient pas trop pourquoi ils étaient contactés par une entreprise. La fondation a donc été créée, puis le fonds, en 2013, dont la mission première a consisté à développer la programmation culturelle du couvent et des actions auprès des écoles. Après quelques années d’événements temporaires, nous avons souhaité mettre en place une proposition permanente. Jacques Glénat m’a parlé de la collection de gravures de Rembrandt. La première fois que je l’ai vue, j’ai ressenti une émotion extraordinaire. Le Cabinet Rembrandt était né, une grande fierté pour nous tous.

Fonds et couvent sont étroitement liés, avec des événements à venir ?

Le couvent célèbre en 2024 ses 400 ans, paré de son nouveau jardin patrimonial qui tient compte des théories paysagères de l’époque et réintroduit des plantes anciennes. Nous avons un programme très chargé à partir du second semestre, prévoyant de nombreux événements pour tous les publics. Nous ne passerons pas à côté de la Sainte-Cécile le 22 novembre, et nous avons projeté une grande exposition temporaire en fin d’année qui réunira toutes les collections du groupe, soit plus de 1 000 pièces en tout ! Mais pour l’instant, je ne peux pas en dire davantage… Au total, les collections du couvent comprennent des peintures de montagne XIXe et XXe siècles, des tableaux de Fantin-Latour, des peintures fantastiques flamandes et hollandaises du XVIIe siècle, de mobilier des ébénistes Hache du XVIIIe, des cartes anciennes, affiches anciennes type PLM, des originaux d’artistes de bande-dessinée… et la plus belle collection privée de gravures de Rembrandt, 102 exactement, présentées par roulement par lots d’une petite quarantaine. Nous recevons entre 5 000 et 9 000 visiteurs à chacune de nos expositions temporaires, et environ 6 000 pour le Cabinet Rembrandt, fondé en 2019.

Pourquoi Rembrandt ?

Ce que nous recherchons, chez Glénat, c’est de susciter des rencontres entre l’histoire et un public le plus large possible. Or, certaines des gravures de Rembrandt évoquent – et préfigurent d’une certaine façon – la caricature ou la bande-dessinée. Le prestige de cette collection exceptionnelle présentée chez le septième éditeur de France rayonne aujourd’hui sur tout le pays et se déploiera bientôt à l’international. Sa richesse nous offre également la possibilité de mettre en lumière certains thèmes, comme « Les femmes chez Rembrandt », une exposition importante de cette année 2024. Elle a fait l’objet de prêts parisiens, issus de collections conservées au Petit Palais et à la fondation Custodia.

En quoi le fonds Glénat contribue-t-il à l’activité de l’entreprise ?

Le fonds et la fondation sont des acteurs multifacettes qui interviennent sur des missions d’intérêt général. Nous aimons jouer des coups de billard à trois bandes, sans rechercher un avantage immédiat, mais en mettant une dynamique en place. Par exemple, pour l’exposition « L’arbre dessiné », nous avons travaillé avec l’école d’architecture, puis une intervenante a animé des ateliers pour les enfants dans les médiathèques. Au-delà de l’intérêt social, culturel, patrimonial, tout ce que nous faisons renforce l’attractivité d’entreprise, ce qui rejaillit en particulier sur le recrutement.

Philippe Napoletano

Infos clés

Expositions

Exposition « Les Femmes chez Rembrandt », à partir du 15 février 2024 au cabinet Rembrandt, couvent Sainte-Cécile à Grenoble.

En savoir plus sur les programmations : https://www.couventsaintececile.com

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