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Management / Formation / RH — Le 14 février 2024

Semaine de quatre jours : vers une généralisation ?

© AdobeStock

Si 10 000 salariés environ en France sont concernés par la semaine de quatre jours, selon le ministère du Travail, ce dispositif pourrait bien s’étendre à l’avenir. Des entreprises industrielles comme Paraboot, SDCEM, HRS, ont déjà sauté le pas sur le territoire.

En avril 2023, l’enquête candidats réalisée par le groupe Robert Half montre que la semaine de quatre jours « se positionne en tête du classement des avantages souhaités en termes de flexibilité. Près d’un salarié français sur deux souhaiterait sa mise en place », devant « la flexibilité des horaires pour l’ensemble des collaborateurs (36 %) et la possibilité de partir plus tôt le vendredi après-midi (33 %, +5 points). Deux Français sur trois s’y déclarent même favorables, en voyant dans cette organisation du travail un jour supplémentaire « pour se consacrer aux enfants et aux loisirs » (étude du laboratoire d’étude et d’opinion Cluster 17).

Cahier de l'emploi

 

L’IA, un accélérateur ?

Pour les chefs d’entreprise qui l’ont adoptée, il s’agit d’offrir un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle aux collaborateurs, ce qui a pour conséquences de réduire le stress, fidéliser les salariés et impacter la productivité. Elle peut s’appliquer à tout secteur d’activités, commerce, industrie, services, BTP.

Et un nouveau paramètre pourrait accélérer son essor : l’intelligence artificielle. Cette technologie avancée permet en effet d’automatiser des tâches à faible valeur ajoutée. « Un tiers de la main-d’œuvre britannique travaillerait quatre jours par semaine d’ici 2033 grâce au déploiement de technologies avancées d’intelligence artificielle », estime Autonomy, un groupe de réflexion britannique qui se penche sur l’avenir du travail. Son rapport montre ainsi que l’IA pourrait générer, grâce aux gains de productivité obtenus, une réduction de 20 % du temps de travail avec maintien du salaire, pour une certaine catégorie d’emplois. Pour d’autres emplois en revanche, une amélioration de seulement 10 % de la productivité permettrait, à salaire équivalent, de baisser le temps de travail de 10 %. Ce qui ne garantirait pas, dans ce cas de figure, la généralisation du dispositif, si la rémunération reste le critère clé.

R. Charbonnier

Infos clés

5 %
Les entreprises proposant en 2022 la semaine de quatre jours en France
Étude People at Work, 2022

9 %
La part des salariés français qui accepteraient une baisse de rémunération en contrepartie d’une réduction de travail hebdomadaire
Étude ADP, 2023

63 %
Candidats à un poste considérant la semaine de quatre jours comme la meilleure offre de travail susceptible de les attirer
Étude Gartner, 2023

2015. Date à laquelle l’Islande a été le premier pays à tester la semaine de quatre jours dans plusieurs domaines. 
Rapport Autonomy, 2021
 

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