Les commerces font de la résistance
Avec 93 transactions menées avec succès en 2021, Grenoble a confirmé son attractivité commerciale, plaçant l’actuelle Capitale verte de l’Europe en deuxième position des métropoles les plus dynamiques, juste derrière Nantes. Un taux de vacance tombé à 7 % se traduit aussi par la réduction de l’offre par rapport à une demande qui reste vive, notamment à l’achat. Restauration rapide, santé et équipement de la maison sont les trois secteurs les plus motivés pour s’implanter. En périphérie, les zones commerciales connaissent également un fort engouement, catalysé par l’extension de Grand’Place dans un écrin revalorisé (projet GrandAlpe) et l’ouverture fin 2023 du projet privé Neyrpic à Saint-Martin-d’Hères, premier pôle commercial et de loisirs construit sur une friche industrielle dans la région grenobloise. « Ces deux projets, très qualitatifs et ambitieux y compris sur le plan environnemental, suscitent un fort intérêt de la part des enseignes nationales », confirme François Gagliardi, conseiller commerces au sein de l’agence Axite CBRE. Ce contexte favorable maintient les valeurs locatives à un niveau stable et relativement élevé, jusqu’à 650 euros/m2/an dans l’hypercentre, 300 euros/m2 dans les rues piétonnes environnantes et 160 euros/m2 en périphérie. Ombre au tableau : l’accroissement prévisible des difficultés de livraison sous l’effet de la ZFE, qui risque de relever le taux de vacance en ville.
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